Poursuite du télétravail partout où c’est possible, retour sur le lieu de travail très encadré ailleurs : après huit semaines de fermeture physique, les campus de l’Unistra sortent peu à peu de leur torpeur. Une nouvelle étape débutée mardi 12 mai, après une grande opération de distribution de matériel de protection, la veille. Reportage et témoignages.
Parapluies et masques chirurgicaux étaient de mise, lundi 11 mai. Et pour cause, cette journée pluvieuse et venteuse de printemps inaugurait une nouvelle ère à l’Université de Strasbourg : celle du post-confinement.
Affiches de prévention sur les portes vitrées, sens de circulation balisé dans les escaliers, marquages au sol pour délimiter le mètre de distance réglementaire… Au Patio, rien n’a été laissé au hasard pour que la distribution de masques à usage unique et de Solution hydro-alcoolique (SHA) du jour se déroule au mieux. Deux bureaux ont été affectés de part et d’autre du hall, pour les services centraux et composantes de formation d’un côté, les laboratoires de recherche de l’autre. Une opération cruciale, conditionnant la reprise de « 10 à 15 % des effectifs aux activités ''non-télétravaillables’’, dans un premier temps », selon une estimation du directeur général des services, dès le lendemain mardi 12.
Aucune bousculade, les représentants des différentes entités viennent au compte-goutte : « C’était le but avec cette organisation », explique Lilly Dubois-Daull, directrice adjointe de la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali), qui navigue entre cartons et bidons, planning en mains. « Plus de 70 rendez-vous ont été répartis sur la journée, avec un retrait du matériel pour les campus éloignés − Hôpital civil, Meinau, Illkirch et Schiltigheim −, sur le site de stockage de l’Esplanade le matin, et deux sites de retrait installés au Palais U et au Patio, l’après-midi ». Du fait de sa mission de grand orchestrateur logistique de l’université, la Dali est aux avant-postes de l’opération.